Le marché des transferts pourrait connaître un nouveau tournant spectaculaire. Selon les informations de TBR Football, Mohamed Salah, attaquant emblématique de Liverpool, est devenu la cible numéro un des clubs saoudiens. L’Arabie saoudite, désireuse d’attirer de nouvelles stars dans son championnat, serait prête à offrir au joueur égyptien un salaire astronomique de 150 millions de livres sterling par an, soit environ 170 millions d’euros.
Ce montant, presque équivalent à celui de Cristiano Ronaldo à Al-Nassr (175 millions de livres sterling, soit près de 200 millions d’euros), ferait de Salah l’un des sportifs les mieux rémunérés de la planète. Cette offre témoigne de la détermination des dirigeants saoudiens à continuer d’investir massivement dans le football pour renforcer l’attractivité de leur ligue. Selon la même source, la proposition inclurait également une participation au capital du club, ainsi qu’un rôle d’ambassadeur du tourisme saoudien. Une telle clause viserait à associer l’image mondiale de Salah au développement économique et culturel du pays, dans le cadre de sa stratégie « Vision 2030 », qui cherche à diversifier son économie au-delà du pétrole.
Depuis l’arrivée de Cristiano Ronaldo en Arabie saoudite en décembre 2022, la Saudi Pro League est entrée dans une nouvelle dimension. Le transfert de la superstar portugaise a ouvert la voie à d’autres signatures prestigieuses : Karim Benzema, Neymar, Sadio Mané ou encore Riyad Mahrez ont tous rejoint des clubs du Golfe, faisant de cette ligue l’un des nouveaux pôles d’attraction du football mondial.
L’objectif de cette politique est clair : transformer le championnat saoudien en un produit d’élite capable de rivaliser, à long terme, avec les grandes compétitions européennes. Pour y parvenir, les clubs du pays n’hésitent pas à proposer des salaires pharaoniques et des avantages sans précédent. Dans ce contexte, Mohamed Salah représente un profil idéal. À 33 ans, il reste l’un des joueurs les plus performants de Premier League, adulé pour son efficacité, sa régularité et sa discipline. Véritable icône en Égypte et dans le monde arabe, Salah serait, pour les autorités saoudiennes, bien plus qu’un simple joueur : un ambassadeur culturel et symbolique.
Une arrivée de Salah dans la ligue saoudienne constituerait un énorme coup médiatique et sportif. Son image de joueur respecté, travailleur et exemplaire pourrait contribuer à légitimer davantage le projet sportif du pays aux yeux du public international.Pour Liverpool, l’intérêt des clubs saoudiens pour Mohamed Salah n’est pas une surprise. Depuis plus d’un an, plusieurs offres XXL sont arrivées sur la table. L’été dernier, le club d’Al-Ittihad avait déjà tenté une approche estimée à 200 millions d’euros, rejetée par la direction des Reds, qui avait alors jugé Salah « intransférable ».
Mais la situation pourrait être différente cette fois-ci. À 33 ans, Salah approche de la dernière grande étape de sa carrière, et son contrat avec Liverpool arrive bientôt à son terme. Le club anglais doit donc réfléchir à une question essentielle : prolonger un joueur légendaire, au risque de ne pas récupérer de compensation financière, ou accepter une offre financièrement irrésistible. Jürgen Klopp, jusqu’à son départ, a toujours considéré Salah comme indispensable, un leader sur et en dehors du terrain. Cependant, l’attaquant égyptien a déjà tout remporté avec Liverpool : la Premier League (2020), la Ligue des Champions (2019), la Coupe du Monde des clubs et plusieurs trophées nationaux. Pour un joueur de son statut, un dernier défi à la fois lucratif et symbolique pourrait être une conclusion logique à une carrière exceptionnelle.
Mohamed Salah est aujourd’hui bien plus qu’un joueur de football. Véritable icône mondiale, il inspire des millions de fans à travers le monde musulman et au-delà. En Égypte, il est considéré comme un héros national, un symbole de réussite, de modestie et de dévouement.
L’Arabie saoudite souhaite capitaliser sur cette influence. En lui proposant un rôle d’ambassadeur du tourisme, le royaume cherche à associer son image à des valeurs de modernité, d’ouverture et de prestige. Cette démarche s’inscrit dans la stratégie de transformation culturelle menée par le prince héritier Mohammed ben Salmane, qui utilise le sport comme un outil de soft power. Salah, déjà très impliqué dans des causes humanitaires, pourrait être tenté par un projet lui permettant d’avoir un impact social tout en profitant d’un contrat colossal. Selon plusieurs observateurs, l’offre saoudienne ne se limite pas à des considérations sportives : elle vise à associer le joueur à l’identité du pays, faisant de lui un symbole de la réussite saoudienne sur la scène internationale.
